Références

La basse vallée de l'Ain a connu, depuis l'installation d'aménagements hydroélectriques en amont, un processus d'incision et présente aujourd'hui un déficit sédimentaire. Plusieurs réinjections sédimentaires ont été réalisées sur ce cours d'eau pour tenter de résoudre cette problématique. Toutefois une restauration passive, via une remobilisation naturelle des marges semble plus pérenne. Ainsi, la question de la quantification des stocks en place dans son lit majeur permet d'évaluer le potentiel de restauration. Cette étude s'est inscrite dans un partenarait que le Syndicat de la Basse Vallée de l'Ain a avec les équipes de recherche de Lyon 2 (partenriat ZABR).

Nous avons travaillé sur les marges alluviales présentes sur les communes de Pont d'Ain et de Varambon.

Nous avons réalisé des campagnes de mesures pénétrométriques et topographiques pour déterminer l'altitude du toit de galet. Une importante analyse SIG nous a permis, ensuite, de déterminer les volumes de sédiments fins et grossiers présents sur le site d'étude. Enfin, pour compléter ce travail nous avons défini des scénarios de travaux de restauration dans la perspective d'une restauration passive.